Si vous achetez ou construisez un ordinateur, il sera équipé d'un disque dur (HDD) et pourra disposer d'un disque SDD amélioré pour le stockage des programmes et des médias. Vous disposerez aussi d'une certaine quantité de RAM pour le stockage à court terme. On vous parlera peut-être de concepts flous comme flash, EEPROM ou EPROM pendant votre recherche du bon ordinateur. Si vous avez peut-être une vague idée de ce que ces termes recouvrent – et savez que certains de ces termes peuvent signifier la même chose suivant le contexte – une vue d'ensemble de ces fonctionnalités peut vous aider à faire le bon choix. Nous allons vous éclairer sur chaque type de mémoire et sur leurs avantages respectifs afin de vous permettre d'en faire le meilleur usage. Commençons par une question courante. Qu'est-ce que la RAM ?
Mémoire à accès aléatoire - Qu'est-ce que la RAM ?
Contrairement aux autres types de média, les constructeurs utilisent la mémoire à accès aléatoire (RAM) pour stocker les programmes et d'autres informations de manière temporaire. Avec la RAM, ce stockage temporaire signifie que toutes les données stockées disparaissent dès la mise hors tension de l'appareil. Votre système d'exploitation et tout programme actuellement en cours d'exécution utilisent ce type de stockage, permettant à ce support extrêmement rapide - et relativement économique par gigaoctet – de disposer d'un ordinateur rapide.
Si votre ordinateur ne dispose pas de suffisamment de RAM pour exécuter un programme, votre système peut substituer de la mémoire de votre disque dur ou disque SSD comme mémoire virtuelle. L'utilisation de mémoire de substitution permettra à ces programmes de s'exécuter, mais vous observerez une réduction significative de leurs performances.
Disque dur (HDD)
Les disques durs ont fait leur apparition en 1956, avec l'introduction du système RAMAC 305. Avec une capacité de 5 Mo (5 million d'octets) de données et un coût d'environ 50 000 dollars, ce disque de première génération se décline désormais dans les nombreux lecteurs dont la capacité de stockage se mesure en To (milliers de milliards d'octets) qui sont aujourd'hui en vente pour moins de 100 dollars. Une recherche rapide nous apprend qu'un lecteur de 8 To ne vaut guère plus de 200 dollars.
Comment fonctionne un disque dur
Les disques durs font physiquement tourner un plateau de sorte de permettre à la tête de lecture de se mouvoir dans le diamètre du plateau. Faire tourner le plateau permet à la tête de lecture de lire l'état magnétique de différentes positions et les changer au besoin. Les disques durs peuvent lire et écrire des données dans une plage de 100s de mégaoctets (Mo) par seconde si elles sont ordonnées de manière séquentielle, mais les accès seront beaucoup lents si les données sont physiquement dispersées autour du lecteur. Ce type de vitesse d'accès dépend en partie de la vitesse de rotation du plateau. Les lecteurs peuvent avoir des vitesse de rotation de 5 400, 7 200 tours par minute, ou plus.
Nous avons connu une augmentation presque inimaginable – d'un facteur de centaines de millions – en matière de quantité d'espace de stockage par dollar au cours des 60 dernières années. Ces vitesses paraissent également incroyables si l'on tient compte de ce qui se passe à l'intérieur de ces appareils. Nous commençons à voir ce medium laisser la place aux disques SSD, qui offrent des avantages importants en termes de vitesse et de fiabilité.
EEPROM
EEPROM est un acronyme qui signifie « mémoire programmable en lecture uniquement et électriquement effaçable ». Peut-être vous demandez-vous comment elle fonctionne ?
- Au lieu de lire et d'écrire les informations de manière magnétique, l'EEPROM stocke ses bits à l'aide de la technologie des semi-conducteurs.
- L'EEPROM ne nécessite aucune pièce mobile et, à l'instar du stockage sur disque dur, maintient son état à travers les cycles d'alimentation.
- L'EEPROM peut supporter de nombreux cycles d'écriture avant de tomber en panne — certains à hauteur de 10 000, d'autres jusqu'à 1 000 000 ou plus.
- L'EEPROM sert même de base pour la mémoire flash utilisée dans les lecteurs SSD qui proposent maintenant des capacités de stockage se mesurant en téraoctets ou plus.
EPROM et EEPROM
Mémoire flash et disque SSD
La mémoire flash est un type d'EEPROM conçue pour la vitesse et la densité. À ce titre, les lecteurs flash qui utilisent cette technologie peuvent stocker plusieurs gigaoctets de données sur une simple clé USB. Poussant cette compacité encore plus loin, les cartes microSD ont sensiblement la même taille que les clés USB et peuvent stocker des centaines de gigaoctets d'informations. À plus grande échelle, vous pourriez stocker encore plus de données sur ce type de mémoire, peut-être au point de servir de mode de stockage principal de l'ordinateur. On a larger scale, you could cram even more data onto this type of memory, perhaps enough to act as a computer’s primary storage method.
L'utilisation du disque SSD rattrape peu à peu celui du disque dur, notamment dans les applications de calcul portables pour les raisons suivantes :
1. Les lecteurs SSD n'ont pas à tourner pour se mettre en position, ce qui signifie qu'ils peuvent accéder aléatoirement aux données en une fraction de milliseconde.
2. Ils offrent des niveaux de performance d'E/S plusieurs fois supérieurs à leurs homologues HDD.
3. Une faible consommation d'énergie et une meilleure fiabilité dues à l'absence de pièces mobiles leur confèrent également des avantages significatifs.
Avantages et inconvénients des modèles SSD et HDD
L'inconvénient de la technologie SSD est qu'elle coûte plus cher par gigaoctet. Toutefois, dans les applications à haute performance où la vitesse est plus importante que le volume de données stockées, ce type de lecteur justifie pleinement son coût.
À mesure que cette technologie évolue, nous pouvons attendre que la part de marché et les capacités du SSD continuent de croître. Les améliorations en termes de vitesse et de capacité de RAM disponible se poursuivront de la même manière. Avec des courbes d'évolution de cet acabit, les ordinateurs pourraient bientôt être en mesure de prendre en charge des applications que nous ne pouvons encore qu'imaginer.